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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE |
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1905-1918 : secrétaire général : Louis Dubreuilh
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| Congrès d’unité, 23-25 avril 1905, Paris, Salle du globe. Déclaration de principes, statuts. Longtemps éparpillés entre différents partis (Parti ouvrier français puis, en 1901, Parti socialiste de France pour les guesdistes rejoints par les vaillantistes…, Parti socialiste français qui regroupe depuis 1902 les allemanistes du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, les broussistes de la Fédération socialiste de France et les socialistes indépendants comme Jaurès ou Viviani… ), les socialistes, à l’exception des participationnistes (Briand, Viviani) s’unissent enfin. Louis Dubreuilh est désigné secrétaire général.
2e congrès national, 29 octobre-1er novembre 1905, Chalon-sur-Saône Tactique électorale du Parti, élections sénatoriales et législatives de 1906, journée de huit heures.
3e congrès national, 1er-4 novembre 1906, Limoges Le Parti socialiste et les syndicats, le scrutin de liste et la proportionnelle, le vote des femmes, le militarisme et la guerre, le socialisme et la patrie, la franc-maçonnerie et le Parti, presse du Parti.
4e congrès national, 11-14 août 1907, Nancy Militarisme et conflits internationaux, politique coloniale, le Parti socialiste et les syndicats, la proportionnelle. Ce congrès adopte définitivement la représentation proportionnelle des courants comme mode de désignation des délégués à tous les échelons de l’organisation.
5e congrès national, 15-18 octobre 1908, Toulouse Action générale du Parti, les buts du Parti socialiste. Grand débat (réforme et révolution) entre Jaurès et Guesde (qui, malade, est remplacé par Bracke). Ce congrès, qui se termine par une motion de synthèse, consacre Jaurès comme leader de la SFIO.
6e congrès national, 11-14 avril 1909, Saint-Etienne La question agraire, préparation de la campagne électorale.
7e congrès national, 6-9 février 1910, Nimes La question agraire, les élections générales, la coopération et le socialisme, l’arbitrage international et le désarmement, les retraites ouvrières, la tactique électorale. - Congrès national extraordinaire, 15-16 juillet 1910, Paris. Deuxième session du 7ème Congrès national : arbitrage international et désarmement, la coopération et le socialisme.
8e congrès national, 16-19 avril 1911, Saint-Quentin Rapport du groupe parlementaire, tactique électorale, programme municipal, élections municipales, rapports entre le Parti et l’Humanité. L’Humanité devient l’organe officiel du PS-SFIO. - Congrès national extraordinaire, 1er-2 novembre 1911, Paris. Deuxième session du 8ème congrès. Statuts.
9e congrès national, 18-21 février 1912, Lyon Nationalisations, socialisme et franc-maçonnerie, laïcité. - Congrès national extraordinaire, 21 novembre 1912, Paris. Lutte contre la guerre.
10e congrès national, 23-24 mars 1913, Brest La Loi de 3 ans et l’armement. - Conseil national ayant pouvoir de congrès, 13 juillet 1913. Statuts, réorganisation des organismes centraux.
11e congrès national, 25-28 janvier 1914, Amiens Tactique électorale. -Congrès national extraordinaire : 15-17 juillet 1914, Paris. Chômage, vie chère, grève générale contre la guerre ? Après l’assassinat de Jaurès, et l’entrée en guerre, le 2 août 1914, le groupe parlementaire, la commission administrative permanente du Parti et le conseil d’administration de l’Humanité, rendent public un manifeste dans lequel ils acceptent " l’Union Sacrée " proposée par René Viviani, président du Conseil. Jules Guesde (ministre d’État sans portefeuille) et Marcel Sembat (Travaux publics) entrent au gouvernement. Albert Thomas les rejoindra le 22 mai 1915, comme sous-secrétaire d’Etat aux munitions.
12e congrès national, 25-29 décembre 1915, Paris Défense nationale, reprise de contact avec la social-démocratie allemande, vie chère.
13e congrès national, 24-29 décembre 1916, Paris La paix, la politique générale et la participation ministérielle. Au conseil national d’août, la majorité repousse " le dangereux divisionnisme de Zimmerwald et de Kienthal " (localités suisses où se sont rencontrés les socialistes provenant de divers pays belligérants et hostiles à la guerre). Le 12 décembre 1916, Sembat et Guesde quittent le gouvernement dirigé par Briand. Au congrès national, Albert Thomas n’est " autorisé " à continuer sa collaboration au gouvernement, sous la responsabilité de la CAP, que par 1637 mandats contre 1372 (cette participation cessera le 8 septembre 1917, avec la démission du cabinet Ribot). Les majoritaires, conduits par Pierre Renaudel obtiennent 53% des mandats, les minoritaires autour de Jean Longuet (37%) et les zimmerwaldiens avec Fernand Loriot (8%) se renforcent.
14e congrès national, 6-9 octobre 1917, Bordeaux Défense nationale, politique internationale et politique intérieure.
15e congrès national, 6-10 octobre 1918, Paris Question de l’Internationale, condamnation de la participation ministérielle. La réunion du Conseil national de juillet 1918 marque la victoire des minoritaires et des zimmerwaldiens. " Minorité hier, la voici dorénavant la majorité ; la motion Jean Longuet, faisant des réserves sur la défense nationale et réclamant une conférence internationale, triomphe avec 1544 mandats d’une motion dite majoritaire de Renaudel, laquelle n’obtient que 1172 voix. Encore faut-il ajouter aux 1544 voix de la motion Longuet les 152 voix qui sont allées à une motion spécifiquement zimmerwaldienne déposée par Loriot. " (Alexandre Zévaes) Au Congrès national d’octobre, la victoire des ex-minoritaires se confirme : Frossard succède à Dubreuilh au secrétariat général du Parti et Marcel Cachin remplace à la direction de l’Humanité Pierre Renaudel qui, à la mort de Jean Jaurès, avait succédé à celui-ci.
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