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Nous joindre | L'OURS 12 Cité Malesherbes 75009 Paris | Tél. 01 45 55 08 60 | Pour être informé de nos activités (réunions, parutions, séminaires…), laissez nous un message électronique : | e-mail : info@lours.org |
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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE |
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le CODHOS
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LES ARCHIVES DU MONDE OUVRIER LE 5 JUIN 2003 DE 9H À 18H À LA MAISON DE LA METALLURGIE, SALLE JEAN BORNE 94 RUE JEAN-PIERRE TIMBAUD PARIS 75011.
Une journée organisée par l’association FOCAL France
Les archives du monde ouvrier sont dispersées dans des institutions et des organismes divers, à travers la France et au gré de leur histoire. Elles sont souvent difficiles d’accès, par manque d’informations et de moyens pour les mettre en valeur.
La création du réseau documentaire CODHOS, qui fédère des organismes de nature différente (universités, bibliothèques, syndicats, partis politiques, associations…),tous détenteurs de fonds sur l’histoire ouvrière et sociale nous a paru une initiative très intéressante.
L’association FOCAL France qui regroupe des sources d’archives et des documentalistes a souhaité donné la parole aux membres de ce réseau afin de mieux connaître les fonds d’archives conservés. Nous profiterons de cette journée, qui se déroulera dans un lieu fortement marqué par l’histoire ouvrière, pour apprendre, rencontrer et voir des images.
Contact :Anne Gaussens :Tél 01 53 46 62 30 ou 06 74 08 12 79 email : agaussens@noos.fr Antoinette Chancé :Tél 01 48 59 81 16 ou 06 84 76 45 59 email:chance.antoinette@wanadoo.fr
| Le premier ouvrage du CODHOS vient de sortir : Les congrès du monde ouvrier, 1870-1940 : guide des sources (180 p, 12 euros). Il présente les 15 associations alors membres du CODHOS et offre un accès incomparable aux sources sur les congrès politiques, syndicaux, coopératifs, mutualistes, libre pensée…… Un instrument de travail richement illustré. Commande à l'OURS (et auprès de chaque association membre du CODHOS) : 12 euros (+ 1 euro de participation au frais de port) : Chèque à l'ordre de : CODHOS) | | | La première manifestation publique du CODHOS | A l’occasion de la sortie de son premier ouvrage collectif (Les congrès du monde ouvrier (1870-1940) : guide des sources) le CODHOS organise sa première manifestation publique :
« LE CODHOS : UN RESEAU DOCUMENTAIRE EN HISTOIRE OUVRIERE ET SOCIALE » sous la présidence de Marie-Paule Arnaud Directrice du Centre historique des Archives nationales
Mardi 29 janvier 2002 au Centre historique des archives nationales Hôtel de Soubise 60, rue des Francs-Bourgeois 75141 Paris cedex 03 Métro : Rambuteau (ligne 11) ou Hôtel de ville (lignes 1 et 11) Bus : lignes 29 ou 75
PROGRAMME 9 heures 30 Allocution d’ouverture par Marie-Paule Arnaud
9 heures 40 Présentation du Codhos par Françoise Blum, Présidente du Codhos
10 heures Présentation de l’Inventaire des congrès ouvriers, de la base de données et du site web du Codhos par Marie-Geneviève Dezès, Institut français d’histoire sociale, et Anthony Lorry, Cedias-Musée social
10 heures 30 Les sources en histoire ouvrière et sociale : état des lieux et perspectives Débat animé par Sophie Cœuré, Fondation EDF, Michel Dreyfus, Centre d’histoire sociale du XXe siècle et Vincent Duclert, École des Hautes Études (Paris)
11 heures 45 Conclusions par Wouter Steenhaut, Directeur de l’Institut d’histoire sociale de Gand, Président de l’International Association of Labor History Institutions IALHI
Apéritif offert par le Centre historique des Archives nationales Ce programme tient lieu d’invitation, il sera exigé à l’entrée.
Contacts pour le Codhos : Centre d’histoire sociale du xxe siècle Université Paris 1- CNRS Françoise Blum - Rossana Vaccaro 9, rue Malher, F-75181 Paris cedex 04
Membres du Codhos : 1. Archives confédérales de la CFDT 2. Archives du communisme français 3. Centre historique des Archives nationales • CHAN 4. Bibliothèque de documentation internationale contemporaine • BDIC 5. Bibliothèque historique des économies sociales • BHESS 6. CEDIAS • Musée social 7. Centre d’archives du monde du travail • CAMT (Roubaix) 8. Centre d’études et de recherches sur les mouvements trotskyste et révolutionnaires internationaux • CERMTRI 9. Centre d’histoire du travail • CHT (Nantes) 10. Centre d’histoire sociale du xxe siècle • CHS (Université Paris 1-CNRS) 11. Fédération nationale de la mutualité française 12. Fondation Jean-Jaurès 13. Institut d’histoire sociale IHS 14. Institut français d’histoire sociale • IFHS 15. Institut CGT d’histoire sociale 16. Institut de recherche et d’études sur la libre pensée • IRELP 17. Musée de l’Histoire vivante 18. L’Office universitaire de recherche socialiste • L’OURS
| Le compte rendu de cette journée bientôt sur le site du CODHOS : Cliquez ici. | En janvier 2001, après plusieurs mois de discussion et de travail en commun, les associations, fondations et établissements suivants : - la Bibliothèque de documentation et d’information contemporaine (BDIC), - le CEDIAS - Musée Social - le Centre d’études et de recherches sur les mouvements trotskystes et révolutionnaires internationaux(CERMTRI), - le Centre d’histoire du travail (CHT), Nantes, - le Centre d’histoire sociale du XXe siècle (CHS-XXe), Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne,UPRESA 8058 du CNRS, - la Fondation Jean-Jaurès, - l’Institut français d’histoire sociale (IFHS), - la Bibliothèque marxiste, - l’Institut de recherches et d’études sur la Libre pensée (IRELP), - L’Office universitaire de recherche socialiste (OURS), ont décidé de créer une association, le CODHOS, collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale. Ce collectif a donc pour but (article 2 des statuts) “de faciliter l’information et les échanges entre ses membres, de réaliser des instruments documentaires et des outils informatiques concernant le mouvement ouvrier et social, à partir des fonds détenus par chaque organisme adhérent à l’association. Ces réalisations doivent faciliter les recherches des étudiants et des chercheurs.”
| Les membres du CODHOS | Aux origines du CODHOS La création du CODHOS s’inscrit dans la lignée d’efforts tendant à coordonner l’information dans le domaine de la documentation en histoire ouvrière et sociale, c’est-à-dire dans un domaine où, si l’on a pris conscience de la nécessité de conserver, on n’a pas toujours eu les moyens de cette conservation, ni le détachement nécessaire pour faire preuve de neutralité en matière d’archives. Des expériences, telle que celle, vingt ans plutôt, du GEDO(Groupe d’études et de documentation en histoire ouvrière), qui regroupait déjà archivistes, documentalistes et bibliothécaires dans un commun souci d’échange d’informations et de réflexion sur les archives du mouvement ouvrier ont été précurseuses. La publication du Guide des sources en histoire ouvrière et sociale, de Michel Dreyfus marque une étape importante. Il offre un véritable état des lieux. Aujourd’hui le site Maitron permet, outre la présentation du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, de prendre connaissance de bien des initiatives en matière d’histoire sociale en France. Depuis la création de l’Institut français d’histoire sociale, la situation a évolué dans un sens certes favorable à la documentation ouvrière et sociale. L’attitude à l’égard de la documentation et des archives ouvrières s’est professionnalisée, faisant fi des querelles partisanes et les centrales syndicales manifestent leur bonne volonté. Les Archives nationales, de leur côté ont fait un considérable effort. Le Centre des Archives du Monde du travail a été créé à Roubaix en octobre 1993. Cependant la dispersion des fonds reste grande et l’information documentaire souvent insuffisante. Il n’est plus question aujourd’hui de créer en France un grand Institut d’histoire sociale sur le modèle hollandais, comme on l’avait un temps envisagé mais il s’agit bien plutôt de centraliser l’information et de créer les instruments de travail nécessaires pour une meilleure exploitation des fonds. A l’heure d’internet et de la numérisation, la place matérielle des documents importe moins. Mieux, la numérisation peut permettre de sauvegarder des documents, qui, dans le cas de l’histoire ouvrière sont souvent rares et difficiles à trouver, parce qu’ils ont été peu diffusés et ont échappé au dépôt légal. C’est dans cette conjoncture qu’un projet de coordination des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale a pris forme lors du 30ème congrès de l’IALHI, tenu à Amsterdam du 8 au 11 septembre 1999. Ce projet devait se concrétiser avec la création du CODHOS en janvier 2001.
Le but du CODHOS La constitution “permanente” et hétérodoxe des fonds de la plupart des “petits” centres d’archives et de documentation liés directement ou non à l’une des familles du “mouvement ouvrier et socialiste” réunis dans le CODHOS témoigne aussi - d’une certaine façon - de l’histoire compliquée de cette gauche et explique la grande dispersion des sources et la difficulté à en faire le tour. Le “dépôt légal” était rarement respecté par les organisations ouvrières qui, si elles éditaient leur compte rendu, le faisait à usage interne. On constate aussi, dans chacun des centres, nourris bien souvent par les dons des militants aux engagements multiples, une grande diversité dans la documentation consultable. Compte tenu de cette situation, l’échange d’informations est donc indispensable pour faciliter les propres recherches des membres de l’association et, plus largement, celle du “public”. Ce collectif a donc pour but (article 2 des statuts) “de faciliter l’information et les échanges entre ses membres, de réaliser des instruments documentaires et des outils informatiques concernant le mouvement ouvrier et social, à partir des fonds détenus par chaque organisme adhérent à l’association. Ces réalisations doivent faciliter les recherches des étudiants et des chercheurs.”
Le premier travail du CODHOS : l’inventaire des congrès “ouvriers” Le CODHOS s’est fixé comme premier travail collectif la réalisation d’un inventaire des sources imprimées relatives aux congrès “nationaux” des organisations ouvrières et des “associations” de gauche, de la Commune à 1940. Un tel instrument de travail n’existe pas et les chercheurs sont bien souvent obligés de jongler entre les différents centres pour trouver des informations très éparpillées. Les organisations recensées sont les suivantes : mouvement socialiste avant l’unité (congrès ouvriers, Fédération du parti des travailleurs socialistes de France, Parti ouvrier, Parti ouvrier français, Fédération des travailleurs socialistes, Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, Parti socialiste de France, Parti socialiste français, …), Parti socialiste SFIO, Parti communiste, Parti socialiste ouvrier et paysan, Confédération générale du travail, Confédération générale du travail unitaire, Bourses du travail, coopération de consommation, coopération socialiste, Libre pensée, Ligue des droits de l’Homme, mouvements trotskistes, anarchistes… Cet inventaire permet également de recenser et d’établir une chronologie précise de ces congrès, de pister les comptes rendus officiels imprimés (soit en édition soit dans la presse interne des organisations) dont ils firent l’objet (ou non). Il indique également les lieux de consultation et les cotes dans les différents centres membres du CODHOS. Sous format excel, il sera opérationnel au mois de juin 2001, le but étant de le rendre consultable sur internet.
Les projets Parmi les projets envisagés : la poursuite de l’inventaire des congrès pour la période postérieure, les congrès “fédéraux”, la presse nationale, …
En bientôt, une présentation et des liens avec tous les centres qui adhérent aux CODHOS
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© L'OURS - 12 cité Malesherbes 75009 Paris
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