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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE |
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1944-1946 : secrétaire général : Daniel Mayer
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Le 10 juillet 1940, la majorité des parlementaires socialistes vote les pleins pouvoirs à Pétain.36 socialistes (dont Blum, Moch, Tanguy-Prigent, Malroux…) sont parmi les 80 qui votent non. La SFIO implose. La résistance socialiste va s’organiser dès l’automne 1940 (réseau du Musée de l’Homme, Libération-Nord), puis se structurer autour de Daniel Mayer. Celui-ci, d’abord secrétaire du CAS (Comité d’action socialiste, zone sud) devient secrétaire général du Parti socialiste clandestin à partir de 1943.A Londres, Pierre Brossolette et André Philip secondent le général de Gaulle, tandis que de nombreux socialistes meurent au maquis (Jean Prévost) ou en déportation (Suzanne Buisson).
1944-1946 secrétaire général : Daniel Mayer
Congrès national extraordinaire des cadres des fédérations socialistes reconstituées dans la Résistance, 9-12 novembre 1944, Paris Statuts, laïcité, politique coloniale, action agricole, épuration du Parti, (manifeste du PS au peuple de France). Unanimité sur la réorganisation du Parti : la représentation proportionnelle des tendances est abandonnée, le comité directeur remplace la CAP, le pouvoir de la direction du Parti est renforcé. Daniel Mayer est confirmé dans ses fonctions. Il reste secrétaire général juqu’en 1946.
37e congrès national, 11-15 août, Paris Unité d’action avec le PC, rapports avec les mouvements de résistance, situation politique intérieure, laïcité, appel au pays. Léon Blum, revenu de captivité, pose les principes du renouveau socialiste, en soulignant la dimension humaniste de l’idéal socialiste. - Assemblée nationale du Parti, 24 février 1946, ayant pouvoir de congrès. Révision des statuts, déclaration de principes. La déclaration de principes, rédigée par Blum, et les statuts du Parti sont définitivement adoptés (suppression des tendances).
38e congrès national, 29 août-1er septembre 1946, Paris Vote sur le rapport moral, résolution de politique générale, Affaires algériennes. Les socialistes sont les pivots du tripartisme (alliance PC-SFIO-MRP) depuis le départ de De Gaulle en janvier 1946. L’un des leurs, Félix Gouin, dirige le gouvernement mais on leur impute les problèmes liés à la reconstruction. Sur fond de résultats électoraux décevants et de repli militant, le rapport moral présenté par Daniel Mayer au nom de la direction du Parti, et soutenu par Léon Blum, est repoussé par 2975 mandats contre 1365 et 145 abstentions. Pourtant, après la réunion de la commission des résolutions, la résolution de politique générale, rapportée par Jules Moch, est adoptée à l’unanimité. Léon Blum prononce son dernier discours à la tribune d’un congrès socialiste.Le comité directeur, profondément remanié, élit Guy Mollet secrétaire général, le 4 septembre 1946.
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