Trois pôles constituent l’épine dorsale de la vie de Fred Zeller, né en 1912 et décédé en 2003 : la peinture et l’esthétique ; l’action militante ; la Franc-maçonnerie.
La peinture doit être mise au premier plan. Même s’il s’est souvent laissé happer par l’action, il y est toujours revenu, et y a finalement consacré l’essentiel de sa vie. Il laisse une œuvre variée, engagée, à son image. Une œuvre qui frappe notre imaginaire, nous incite à prendre position.Dans la Cité, il s’est toujours engagé avec détermination, en homme libre, qui peut se tromper, mais allant jusqu’au bout de ses convictions, avec fougue. Il a toujours rejeté le pouvoir et ses contraintes, il est resté jusqu’au bout un minoritaire dans l’âme.
Franc-maçon du Grand Orient de France depuis 1953, grand maître entre 1971 et 1973, il a porté haut la bannière de l’Obédience, amplifiant le mouvement d’ouverture et de modernisation initié dès le début des années 1960. Ses positions, ses jugements, ses engagements, il les a assumées souvent au prix de polémiques. La plus célèbre d’entre elles, il l’a provoquée en 1976, avec la publication de son livre de souvenirs, Trois points c’est tout : le Landerneau maçonnique s’est enflammé, mais Zeller n’a pas courbé l’échine.
Il aimait répéter cette phrase d’André Breton : « Je veux que l’on se taise, quand on cesse de ressentir ».
Le volcan Fred Zeller ne s’est jamais tu.
Présentation par l’éditeur. Conform Edition N°15 Collection Pollen maçonnique.
134 p, 10€ (cet ouvrage peut-être commandé à l’OURS, 13€ port compris)
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