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| L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE |
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| Les secrétaires généraux du PS SFIO 1905-1969
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| Louis Dubreuilh : 1905-1918 | | Louis Dubreuilh (1862-1924) entre dans le mouvement socialiste par le journalisme. Il milite d'abord à côté d'Edouard Vaillant. En 1901, il est Secrétaire général du Parti socialiste de France qui regroupait les guesdistes et des blanquistes. Rapporteur de la Commission d'unification devant le Congrès de Paris, salle du Globe, il est élu membre de la première CAP (Commission administrative permanente, l’instance de direction du Parti), puis secrétaire général du parti unifié, le Parti socialiste SFIO. Il le reste jusqu'en octobre 1918 quand la "minorité", devenue majoritaire, l'emporte au congrès de Paris. Il est signataire de la motion dite Blum au congrès de Tours. | | | | Louis-Oscard Frossard :1918-1920 |  | L-0 Frossard (1889-1946) instituteur puis journaliste, militant socialiste de Belfort est chargé, avec Cachin, par le Congrès de Strasbourg (Janvier 1920) d'une mission d'enquête en Russie. Il en revient partisan de l'adhésion à la Illème Internationale. "Majoritaire" à Tours, il reste secrétaire général du Parti socialiste qui le 4 janvier 1921 se transforme en Parti Communiste (SFIC). Il démissionne le ler janvier 1923 avant de rejoindre, en 1924, le Parti Socialcommuniste, puis de retrouver la vieille maison. |
| | | | Paul Faure : 1920-1940 |  | Paul Faure (1878-1960), publiciste, militant du POF puis de la SFIO, entre à la CAP en 1918 comme minoritaire. Animateur avec Jean Longuet du courant reconstructeur, il refuse l'adhésion à la Illème Internationale. Il est désigné Secrétaire général du Parti par les minoritaires pendant le Congrès de Tours. Bon orateur, organisateur, militant, il participe activement à la reconstruction de la SFIO. Il demeure Secrétaire général jusqu'en 1940. |
| | | | Daniel Mayer 1943-1946 | | Né en 1909, Daniel Mayer adhère à la SFIO en 1927. Rédacteur au Populaire en 1933, il est chargé des questions sociales. Volontaire pour le front, démobilisé en juillet 1940, il prend contact avec les responsables et les militants socialistes éparpillés. Le 30 mars 1941, il est Secrétaire général du Parti socialiste clandestin pour la zone sud ; en 1943, du Parti socialiste clandestin. Il est confirmé par le Congrès des fédérations reconstituées dans la Résistance en novembre 1944. Après le rejet du Rapport moral par le congrès en 1946, il n'est pas candidat à sa succession. | | En savoir plus : lire l'article de Martine Pradoux paru dans l'OURS | | | | Guy Mollet : 1946-1969 | | Guy Mollet (1905-1975), professeur d'anglais, adhère à la SFIO en 1923. Il milite dans le Pas-de-Calais. Ce sont les combats de la Résistance et la Libération qui le mettent en avant. Maire d'Arras, élu à la Constituante, il participe en 1945 à son premier Congrès national où il obtient le tiers des mandats sur une motion réclamant le départ des ministres socialistes du gouvernement. Contestant la direction du Parti, il participe à la rédaction d'une motion qui aboutit au rejet du rapport moral. Nouveau venu au Comité directeur, il est élu Secrétaire général du Parti, le 4 septembre, par 16 voix contre 14 à Augustin Laurent. Il le reste jusqu'en 1969. | | En savoir plus sur Guy Mollet |  |
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