Encyclopédie du socialisme

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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE

Encyclopédie du socialisme

Une nouvelle collection : Mémoire(s) du socialisme

Viennent de paraître les mémoires de Gérard Jaquet, De Léon Blum à François Mitterrand (112 p, 12 €). Ces entretiens avec Philippe Priol reviennent sur les événements marquant de ce XXe siècle qui a été le sien au sein de la famille socialiste qu'il a rejoint dès 1932 : Front populaire, résistance, construction européenne, IVe et Ve République, de la SFIO au PS.

Août 2005

12 - Emmanuel Maurel, Jean Poperen, une vie à gauche
13 - Club Raspail, La défense à plusieurs voix
14 - Pierre Bourguignon, Les socialistes et la ville

Lire la critique du livre d'Emmanuel Maurel sur Poperen

Bon de commande

Décembre 2004

11 - Jean-Pol Baras, Un Abécédaire du socialisme

Septembre 2004

10 - Jean-Christophe Cambadélis, Que faire au Parti socialiste ? ou l'eternel recommencement

9 - Antoine Blanca, La gauche Latino-américaine

mai 2004 : 2 nouveaux titres

7 - Alain Eck, Alain Savary, un socialiste dans la jungle
8 - Denis Lefebvre, Claude Fuzier, un socialiste de l'ombre

Lire l'article de Pierre Breugnon sur ces deux livres paru dans l'OURS 339

6 - Jean Jaurès, Textes choisis, présentés par Gilles Candar (novembre 2003)

Bon de commande

5 - La Laïcité, centre de l'union, par Jean-Michel Reynaud

En ce début de XXIe siècle, la laïcité demeure d'actualité. Elle occupe chaque jour la une : du foulard islamique dans les établissement scolaire aux ouvertures de piscines municipales réservées aux femmes de confession musulmane, en passant par l'enseignement du fait religieux à l'école…

ou à l'absence déplorée par Jean-Paul II d'évocations de l'héritage chrétien dans la constitution européenne. La loi de séparation de 1905 devrait être réécrite, plaident les nostalgique ou suggèrent de faux modernistes. En réalité, cette loi est-elle appliquée ? N'est-elle pas, depuis des décennies, négligée sinon oubliée ?
La laïcité est porteuse de progrès et de tolérance. Elle est la garantie de liberté absolue de conscience. Tournée vers les droits de l'homme, elle rassemble, avec force et vigueur. Elle apparaît comme le véritable centre de l'Union.
126 p 7,5 euros
(ajouter 1 euro pour le port)

(commande à Centre Guy Mollet, 86, rue de Lille, 75507 PARIS : chèque à l'Ordre de : Centre Guy Mollet)

Les quatre premiers titres parus :
1 - LOUIS LEVY, Vieilles histoires socialistes
Réédition d’un ouvrage paru en 1933 : une promenade vivante dans l’histoire du socialisme de la fin du XIXe siècle à l’unité socialiste de 1905.

2 - PIERRE SERNE, Le Parti socialiste, 1965-1971
Une étude historique sur une période peu connue de l’histoire du mouvement socialiste, de l’élection présidentielle de 1965 au congrès d’Épinay en 1971.

3 - JEAN-FREDERIC DESAIX, Christian Pineau, de la Résistance à l’Europe
La première biographie de Christian Pineau (1904-1995), militant syndicaliste avant guerre, résistant parmi les premiers, ministre à plusieurs reprises pendant la IVe République de 1945 à 1958, signataire des traités de Rome qui ont créé le Marché commun.

4 - LEON BLUM, Textes socialistes, 1919-1921
La réédition de deux textes connus de Léon Blum, mais difficilement trouvables : Pour être socialiste (1919), et son discours au congrès de Tours (1920)

Chaque volume : 128 pages - 15 x 11 cm - 7,5 €
Pour vos commandes par correspondance, ajouter 1 € par volume pour les frais de port

La série des 4 premiers volumes : 30 €
Pour l’achat groupé des quatre volumes, l’Encyclopédie offre une brochure de 32 pages, au même format, reproduisant un essai de CLAUDE FUZIER : Les Socialistes et le pouvoir. Et le port est également offert.

Chèque à l’ordre de : CGM, à adresser à :
L'Encyclopédie du socialisme, 86, rue de Lille 75007 Paris

En savoir plus :

LOUIS LEVY
Vieilles histoires socialistes
L’encyclopédie du socialisme 1 2003 128 p 7,5 €

Journaliste et militant, Louis Lévy (1895-1952) avec Vieilles histoires socialistes publie, en 1933, un livre passionnant ; il donne la parole aux survivants d’une famille où frères et cousins ne cessent de se disputer avec ardeur. Jules Guesde, patriarche intransigeant, Marcel Sembat, Édouard Vaillant et Zéphirin Camélinat (héros de l’épopée du printemps 1871), Jean Allemane, Aristide Briand, Auguste Besombes, Paul Grados, Léon Osmin, Jean Jaurès et nombre de ceux qui survivent grâce au Dictionnaire de Jean Maitron hantent ces pages. L’auteur fait, aussi, une promenade à travers les arrondissements qui, un temps, accueillirent les porteurs de l’espérance. Ainsi, rue des Gravilliers et rue de la Corderie, au siège successif de la Iere Internationale avec l’ombre de l’immense Eugène Varlin. (P. B.)

PIERRE SERNE
Le Parti socialiste 1965-1971
L’encyclopédie du socialisme 2 2003 128 p 7,5 €
Ancien élève de l’école normale supérieure, agrégé d’histoire, Pierre Serne évoque le chemin qui conduit les socialistes, les conventionnels et autres tendances au congrès d’Épinay (1971).
Fut-il « mythifié », ce congrès ? Bien sûr, car beaucoup n’hésitent pas à proclamer qu’il marque le départ du Parti socialiste grâce à François Mitterrand… Pierre Serne, sans esprit polémique, suit les sentiers tortueux qui de congrès en assises, de réunions en groupes doivent conduire à une nouvelle formation. Guy Mollet, François Mitterrand, Gaston Defferre, Claude Fuzier, Claude Estier, Roland Dumas, Charles Pot, André Labarrère, Alain Savary, André Chandernagor, Pierre Mauroy, Jean Poperen, Roger Quilliot, Pierre Bérégovoy, Jean-Pierre Chevènement, Didier Motchane sont au cœur de ces années de tensions.
Le récit de Pierre Serne est, parfois, différent de ceux qui sont souvent proposés par d’anciens protagonistes. Le journaliste Jean-Marie Borzeix est souvent cité comme référence. Pierre Serne n’aurait-il pu consulter d’autres sources ? La presse régionale, Sud-Ouest en particulier, n’était pas trop mal informée…
Pour le moment, en attendant une prochaine édition enrichie, dégustez ce livre. Il ne manque pas de saveurs.

JEAN-FREDERIC DESAIX
Christian Pineau, De la Résistance à l’Europe
L’Encyclopédie du socialisme 3 2003 128 p 7,5 €

Que reste-t-il de Christian Pineau ? Parmi les très nombreux ministres des Affaires étrangères de ce dernier siècle, il n’a pas toujours eu la place méritée. Il fut, dans les circonstances difficiles des ultimes années de la IVe République un chef de la diplomatie intelligent, subtil, élégant, sachant défendre le point de vue de la France à la tribune de l’ONU et dans les grandes conférences internationales.

Qu’on se souvienne : la guerre d’Algérie s’éternise, ce qui va devenir le tiers-monde émerge avec force. Des voix étouffées ou ignorées se font entendre, bouleversent les chancelleries, défient un ordre que certains auraient voulu immuable. Nasser, quand il nationalise le canal de Suez, lance l’équivalent de quelques bombes atomiques. Une autre carte planétaire commence à se dessiner.
Christian Pineau, avec son secrétaire d’État Maurice Faure, est un acteur décisif de la construction européenne. Elle est souhaitée par Guy Mollet, qui n’a cessé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale de vouloir d’autres frontières, d’arriver à une entente entre alliés et adversaires. Christian Pineau l’accompagne sur ce chemin difficile où les criailleries démagogiques d’un PCF rappellent que Moscou ne peut souhaiter une Europe conquérant son indépendance. Quel fâcheux exemple pour les « démocraties » baptisées « populaires » ! Les « Républiques » de l’URSS ne doivent pas, non plus, penser que le carcan de Moscou peut, un jour, se desserrer.
Jean-Frédéric Desaix montre dans son livre comment Christian Pineau (1904-1995), militant syndicaliste à la CGT, s’engage rapidement dans la Résistance, cofondateur de Libération-Nord, chef du réseau Phalanx, avant d’être arrêté en 1943. Il connaît les terribles rigueurs de Buchenwald où il est un modèle pour ses camarades de souffrance.
Charles de Gaulle le distingue et le fait compagnon de la Libération. Député socialiste de la Sarthe, ministre à plusieurs reprises, Christian Pineau laisse, également, des biographies, des romans et des contes pour enfants. On retient notamment son Khrouchtchev, L’Ours aux pattons verts, Plume et Saumon, ou le savoureux Mon cher député.
Citoyen et honnête homme, Christian Pineau bénéficie, enfin, d’une véritable approche, objective et sereine.

LEON BLUM
Textes socialistes 1919-1920
L’Encyclopédie du socialisme 4 2003 128 p 7,5 €

Léon Blum : il faut remercier le directeur de l’Encyclopédie du socialisme de redonner la parole à l’immense tribun, au sage, à l’homme d’action. Pour être socialiste est une lettre adressée à son fils en 1919. Une promenade dans cet univers mal connu, dénigré. Cette « lettre », un essai plutôt, présente un caractère théorique. L’auteur définit ce que peut être le socialisme face à une société d’exploitation et d’injustice.
« Garder la vieille maison », discours prononcé le lundi 27 décembre 1920 à Tours, est un texte extraordinaire. Avec une intelligence exceptionnelle, Léon Blum, au milieu des piaillements de gens qui ne veulent rien entendre, doit forcer sa voix pour exposer de manière lumineuse ce qui attend ceux qui choisissent Moscou, s’inclinent devant les 21 conditions, abdiquent leur liberté de penser pour endosser la grise livrée des serviteurs d’une idéologie méprisant l’homme.
Léon Blum devient le gardien de la « vieille maison ». Avec ses camarades, il va, inlassable, défendre un socialisme à la française. Il va affronter des commandos, des hordes, qui préfèrent le poing à l’idée.
Président du Conseil au printemps 1936, il donne à la classe ouvrière une espérance, car il a su briser quelques lois d’airain du capitalisme.
Lire et relire Léon Blum demeure un exercice salubre, en ce début de XXIe siècle, pour être un citoyen.

CLAUDE FUZIER
<I<Les Socialistes et le pouvoir.
L’Encyclopédie du socialisme 2003 32 p 3 €

Dans cette brochure de 32 pages, l’ancien président de l’OURS revient sur une question vitale pour les socialistes, celle du pouvoir, autour de quelques notions fondamentales : participation gouvernementale, exercice du pouvoir, bref, pour reprendre une de ses expressions favorites : « Le pouvoir, pour quoi faire ? »
Un essai stimulant, au-delà du vocabulaire et de la mode…

Pierre Breugnon

(extraits des articles de Pierre Breugnon parus dans L’OURS, n° 328 (mai 2003) et 330 (juillet-août 2003)